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1990-1999 : regain d'attrait pour les capitales régionales
Auteurs : Sophie Capitaine, Laurent Lévêque

L'un des faits marquants de l'évolution de la population entre 1990 et 1999 est le retour à la croissance des capitales régionales de Caen et de Rouen. Seul Le Havre reste en marge de cette nouvelle tendance.

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À Rouen, la reprise de la croissance de la ville accompagne la densification des communes de la rive nord de l'agglomération. Mais en moyenne, l'agglomération rouennaise après une phase de stagnation lors de la dernière période intercensitaire, voit désormais sa dédensification s'amorcer nettement à partir des communes moins attractives fortement pourvues en habitat social, tels que Grand-Quevilly, Canteleu, Grand-Couronne...

L'existence de réserves foncières encore importantes permet une croissance de la population de plus de 1 %/an dans l'agglomération de Caen. Seul Hérouville-Saint-Clair dont près de la moitié des logements relève du domaine de l'habitat social s'oppose à cette croissance généralisée des communes de l'agglomération.

La croissance de la couronne périphérique rouennaise s'est fortement ralentie. Les communes qui présentent une variation positive significative se restreignent à un arc au nord et à l'est de l'agglomération en contiguïté avec celui-ci. À Caen, la période 1990-1999, a été propice de nouveau au développement des communes situées à l'ouest du pôle urbain. Les communes du littoral continuent également de se densifier.

Par opposition aux couronnes périphériques de Rouen et de Caen, dont le développement se recentre au plus près de l'agglomération, les communes qui croissent le plus dans la couronne havraise se localisent plus particulièrement aux marges de celle-ci.

La période 1990-1999 traduit une nouvelle phase de dédensification pour l'aire urbaine havraise et le statu quo de celle de Rouen. Seule l'aire urbaine de Caen maintient une croissance de la population désormais inférieure à 1 %/an (0,83 %/an).


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