BrexitBrexit
 
« Brexit » hier, « Bregret » aujourd’hui...
Auteur : Frédérique Turbout

Si la sortie de l’Union Européenne a suscité de grands espoirs, notamment sur le plan économique au Royaume-Uni, force est de constater que deux ans après sa mise en application effective, la réalité quotidienne des Britanniques est loin d’égaler leurs espérances. La crise du Covid a porté un coup à l’économie britannique mais le phénomène n’est pas localisé, il est mondialisé, toutes les économies ont souffert de cette période de pandémie. La guerre en Ukraine percute de plein fouet une économie mondialisée et affecte plus encore celles de l’Europe notamment en matière d’énergie. Mais une nouvelle fois, le Royaume-Uni n’est en rien une exception. Alors comment peut-on expliquer cette période de récession vers laquelle s’achemine inexorablement le pays ? Le Brexit serait-il à l’origine d’une accentuation des signaux et impacts qui se lisent dans les autres économies européennes ? Assurément, il est un accélérateur des phénomènes, un amplificateur qui amène aujourd’hui les Britanniques à remettre en cause leurs votes passés. Deux ans après la sortie du Brexit, alors même que les principaux observateurs et garants de l’économie mondiale tablent sur une récession forte dans les Îles Britanniques, cet article fait un point d’étape. 

1. Les répercussions concrètes et immédiates du Brexit 

On a pu l’observer, face aux scénarios « catastrophistes » envisagés au moment de la mise en place du Brexit, la question du trafic maritime s’est gérée de façon satisfaisante, du moins côté français. Les atermoiements des Britanniques à trouver un accord satisfaisant les différentes parties, ont permis aux ports accueillant navires et transporteurs en provenance du Royaume-Uni de dégager une fenêtre de temps suffisante pour mettre en place une logistique adaptée et éviter les pires scénarios d’engorgement du trafic. On peut aujourd’hui affirmé que cette gestion est une réussite côté français même si quelques améliorations restent possibles côté britannique aux dires des acteurs du transport routier. Les reports de trafic ont vu l’émergence de nouvelles têtes de pont vers les Îles britanniques, de nouvelles habitudes se sont prises, de nouveaux usages également. Cherbourg est le grand bénéficiaire de ces changements, tout comme l’émergence d’un nouveau mode de transport sans accompagnant.

Des questions restent toujours sensibles, celle des migrations, celle de la pêche et des licences accordées, celle de la frontière « maritime » irlandaise. Quelques unes de ces questions ont donné lieu à des prises de décisions communes et des signatures d’accords ces dernières semaines qui illustrent une volonté de détente dans les relations entre Royaume-Uni, Union européenne et ses plus proches voisins, la France particulièrement. Mais les problèmes économiques que connaît le Royaume-Uni l’emportent sur ces questions sensibles, en tous les cas, aux yeux des Britanniques dont le quotidien devient de plus en plus difficile.  

1.1. Une économie fragilisée 

Pour le gouvernement de Boris Johnson, la sortie de l’Union Européenne était indispensable, une question de survie du modèle britannique de libre-échange ultra-libéral. L’UE n’était synonyme que d’entraves, de normes imposées et handicapantes pour l’extension du marché britannique. Cependant, comme le souligne Stephen Wall1, c’était sans compter sur un aspect incontournable du Royaume-Uni, sa géographie, il le dit pour qualifier particulièrement la situation au Royaume-Uni : « la géographie, c’est le destin ». La survie et l’autonomie du Royaume-Uni passe par l’« Overseas », par l’accès aux ressources au-delà de ses propres frontières insulaires. Quand le Royaume était un grand« Empire maritime » dominant les mers et océans du globe, il pouvait compter sur un vaste marché économique pour ses échanges, la stabilité économique était assurée. Aujourd’hui, l’Empire Britannique n’a plus le même aura, il lui faut compter économiquement sur des partenaires autres que ses anciennes colonies et son Commonwealth, et l’Europe était de ces partenaires indispensables au maintien de l’économie britannique.

À son adhésion au marché commun, le Royaume-Uni réalisait 21 % de son commerce avec les 6 pays de la CEE. À la vieille du Brexit, 42 % des exportations se faisaient à destination de l’UE, 53 % des importations en provenaient. Comment a – t – on pu laisser penser, dans ce contexte, que tourner le dos au marché commun européen était source d’enrichissement à long terme ?

Depuis 1973, toute l’économie britannique avait été pensée pour servir les besoins de cette économie européenne, notamment en matière de normes tant critiquées par le parti conservateur et les Brexiters. Depuis cette date également, la structuration même du commerce mondial a changé, la fragmentation de la chaîne de valeurs a participé à une spécialisation des économies nationales et une dépendance à l’égard des économies internationales. La situation énergétique de l’Europe aujourd’hui en est un exemple. Pourtant, le Royaume-Uni a souhaité mettre un terme à ce mode de fonctionnement, certes critiquable, mais qui est le lot quotidien des économies actuelles.

C’est ainsi qu’au lendemain du Brexit, les salades et les légumes ont commencé à manquer dans les étals de nos voisins anglais ! Faute de main-d’œuvre en nombre, les produits pourrissaient sur pieds, et certaines denrées non produites au Royaume-Uni ont fait défaut. Plus encore, ce sont des pans entiers de l’économie britannique qui se sont vus remis en cause, notamment l’automobile et l’aéronautique. Les entreprises ont du s’adapter et des accords commerciaux ont finalement pu amortir les premiers chocs du Brexit. Ce n’est pas pour autant que les répercussions au Royaume-Uni se sont dissipées, elles se sont au contraire produites à toutes les échelles : au niveau macroéconomique, les échanges sont à la baisse selon les estimations2 de près de 15 %. Avec l’Union Européenne, les exportations avaient chuté de 30 % en 2021. Chaque entreprise, PME ou PMI britannique, a du adopter de nouvelles procédures pour ses échanges et absorber le coût de tels changements, et si les accords de décembre 2020 prévoyaient une exonération des droits de douanes pour les échanges commerciaux avec l’UE, cet accord ne concernait que les exportations de produits britanniques vers l’Europe et non l’inverse. Au bout de deux années de pratique, les entreprises britanniques témoignent de difficultés pour commercer avec l’Union européenne.

Outre cette question des droits de douane et de la lourdeur administrative qu’a engendré la « remise en place » d’une barrière commerciale, le Brexit avait été annoncé comme une opportunité de développer de nouveaux accords commerciaux avec d’autres partenaires que les membres de l’UE, dont Boris Johnson arguait qu’ils ne signeraient plus aucun accord de libre-échange dans les prochaines années. Il fallait donc aller voir ailleurs. Le gouvernement conservateur misait sur son « partenaire » incontournable, les États-Unis et sur le géant chinois. Mais la pandémie et la crise énergétique ont remis en cause le modèle d’économie globalisée, dans lequel le coût notamment environnemental des transports n’est pas un soucis premier et où les normes encadrant les productions sont une question subsidiaire. L’Europe a diffusé peu à peu aux autres économies hors Union Européenne, son modèle normalisé. En renonçant à l’application de ces normes, le Royaume-Uni risque de s’isoler. Pour lors, les réglementations britanniques ont donc peu évoluées permettant ainsi de maintenir le niveau d’exigences au sein des échanges commerciaux avec l’ensemble des marchés potentiels. Enfin, la crise énergétique actuelle et les considérations environnementales dont les récentes conclusions du rapport du GIEC se font l’écho, remettent en cause le modèle du commerce à longue distance.

Concernant les partenaires tant convoités, force est de constater que des efforts restent à faire. La question qu’on est en droit de se poser rejoint la vision de Stephen Wall : Le Royaume-Uni veut développer des accords commerciaux avec la Chine, mais comment garantir que Pékin soit intéressé par un « petit » marché insulaire de quelques millions d’habitants, alors même que le gouvernement chinois affiche depuis 2013 sa grande ambition de développer une route de la soie terrestre et maritime. Stephen Wall aborde la question de la vision britannique et des rapports de ces concitoyens avec le reste du monde, une vision centrée sur leurs propres intérêts et leur perception d’être un acteur incontournable sur l’échiquier politique mondial. Dans cette perspective, la politique britannique du « Global Britain » vise à développer l’influence diplomatique, commerciale et géopolitique britannique sur la scène internationale. Mais en sortant de l’UE, le Royaume-Uni n’a plus les moyens économiques, diplomatiques et les réseaux d’influence suffisant à ses aspirations. Tout reste donc à reconstruire et renforcer.

Côté américain, les relations « spéciales » que le Royaume-Uni et les États-Unis se targuent d’entretenir sont en réalité très dépendantes des gouvernements en présence. À un gouvernement Trump se désintéressant manifestement du Brexit mais opposé à la politique de l’UE, succède Joe Biden, catholique d’origine irlandaise qui surveille la frontière commerciale entre l’Irlande et l’UE et a déjà affirmé haut et fort qu’il était contre tout acte qui mettrait en péril la paix en Irlande du Nord, et notamment le retour d'une frontière physique entre la province britannique et l'Irlande, membre de l'UE. Le gouvernement britannique de Sunak l’a bien compris et met en avant des questions susceptibles de fédérer le géant américain à sa cause, telle que la question du changement climatique. Il est pourtant clair que les États-Unis n’ont pas besoin du Royaume-Uni aujourd’hui, d’autant plus que le Brexit coupe le pays du reste de l’UE avec laquelle Biden souhaite développer et entretenir de bonnes relations. Les accords commerciaux seront donc difficiles, longs et fastidieux à mettre en place. 

Le bilan économique au bout d’un an est donc très négatif. Le PIB accusait un net recul de 0,3 % au troisième trimestre 2022. La livre Sterling est dépréciée et tous les prix augmentent, l’inflation atteint des sommets avec un taux à plus de 10 % et le prix des produits alimentaires explose avec une hausse moyenne de près de 16 % en un an. Le Royaume-Uni connaît une récession dont elle aura du mal à s’extraire selon le FMI qui annonce pour 2023 que parmi les principales économies mondiales, le Royaume-Uni sera le seul à être en récession. 

1.2. Une paupérisation de la population 

La conséquence directe de cette période est une explosion de la paupérisation de la population britannique. Les grèves longues dans des secteurs d’activité jusque là peu revendicatifs, tels que les postiers, les cheminots, les douaniers ou plus encore les personnels du NHS ont surpris tant dans le pays qu’à l’extérieur. Les années d’austérité imposées par les différents gouvernements conservateurs ont entraîné une baisse notable des revenus des fonctionnaires, près de 7,7 % de baisse depuis 2020, alors même que le Brexit et la crise post-pandémie plonge le pays dans la récession. Se chauffer ou se nourrir commence à devenir difficile pour les classes sociales moyennes. Il faudrait relancer le pouvoir d’achat des ménages en augmentant les salaires moyens et les aides sociales pour éviter le déclassement des middle-class. Mais ce n’est pas ce que prévoit le gouvernement Sunak qui préconise à nouveau, une période d’austérité pour relancer l’économie. Les contrats « zéro heure »3 viennent accentuer la paupérisation d’une population dont 22 % est considérée comme pauvre aujourd’hui. La défaillance des aides sociales couplée à une extrême précarisation de l’emploi et un pouvoir politique qui refuse de voir la réalité de la situation dans le pays conduisent à une multiplication des banques alimentaires, plus de 2500 sur le territoire. Le pays s’enfonce lentement et douloureusement dans la récession et les tensions refont surface, notamment sur la question du Brexit et de ses conséquences. 

1.3. « Bregret », accord Windsor, vers une reconstruction de l’unité perdue 

Ce qui caractérise également la société britannique aujourd’hui, c’est sa fragmentation. Le Brexit annoncé comme un processus fédérateur, a divisé la société et la question de la frontière irlandaise a fait ressortir de vieux démons. Après deux ans de Brexit, une pandémie et une guerre en Ukraine, la question divise toujours et nombre de nos voisins outre-manche regrettent leurs votes passés. S’ils devaient voter aujourd’hui, 57 % des Britanniques seraient pour le retour dans l’UE. C’est ce qu’ils nomment outre-manche, le « Bregret ». Amertume et désillusion sont le lot quotidien d’une grande partie de la population.

Les oppositions au Brexit, notamment en Écosse dont les votes étaient majoritaires pour le « Remain » n’ont fait que relancer les mouvements indépendantistes. En Irlande du Nord, point de tensions des négociations des accords de sortie, et même si Boris Johnson avait assuré les Britanniques que l’Irlande du Nord ne serait pas séparée du reste du Royaume par une frontière, force est de constater que la frontière existe belle et bien, même si elle se situe en mer. Les Accords du vendredi Saint reposaient sur l’assurance que les deux Irlandes ne seraient jamais séparées, or de fait, les produits qui transitent entre l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles vers l’Irlande du Nord sont soumis aux mêmes restrictions, déclarations et contrôles douaniers que si ces mêmes produits étaient destinés à l’Union européenne ou à la République d’Irlande. Ce compromis de 2019 trouvé aux forceps ne satisfaisait aucun des deux camps mais il était un moindre mal. L’arrivée au pouvoir du gouvernement Sunak cherche à apaiser les tensions sur cette question et couper court aux revendications des unionistes d’Irlande du Nord qui considèrent que ces contrôles sont une marque d’ingérence de l’UE sur leur territoire. En Février 2023, l’accord Windsor est signé entre la présidence de l’Union européenne et le Royaume-Uni. Cet accord vise à empêcher le retour de la frontière entre Irlande du Nord et le reste des Îles Britanniques. Il s’agit d’alléger l’accord en maintenant l’Irlande du Nord dans le Marché unique européen. Les marchandises en provenance d’Angleterre, d’Écosse ou du Pays de Galles transitant par la mer d’Irlande sont depuis l’accord de Windsor dispensées de contrôle à partir du moment ou ces marchandises ont pour destination finale l’Irlande du Nord. Par contre si elles ont pour finalité le marché unique européen ou la République d’Irlande, elles seront soumises à des contrôles douaniers et sanitaires classiques. De plus, l’Assemblée parlementaire d’Irlande du Nord peut s’opposer à de nouvelles règles européennes qui pourraient avoir une incidence sur le commerce entre Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni, mais en contre partie, la Cour Européenne de justice est maintenue, malgré l’opposition des unionistes.  

2. Les perspectives à court terme 

L’accord de Windsor met un terme aux oppositions permanentes de Boris Johnson et aux multiples provocations de possibles transgressions du protocole Brexit 2019. La signature de l’accord Windsor apaise les tensions et signe de cet apaisement, l’Union européenne est prête à annuler les sanctions pour infraction au protocole 2019 et à réintégrer les chercheurs britanniques dans les programmes de recherches Horizon. Cependant, cet accord doit encore être validé par la Chambre des communes et si Rishi Sunak est assuré du soutien des travaillistes, il doit encore convaincre le Parti Unioniste Démocrate (DUP) et éviter une opposition des Brexiters, déjà responsables de la démission de Theresa May en 2019. De son côté Boris Johnson travaille activement à déstabiliser son successeur et invite en sous-main, les dirigeants du DUP à la vigilance. Quoi qu’il en soit, la signature de cet accord détend les relations avec l’Union européenne et particulièrement la France. Il est également un signe positif à destination des États-Unis et de Joe Biden. Concernant les relations franco-britanniques, l’heure est également à la détente. Avec Boris Johnson, les relations étaient compliquées pour ne pas dire exécrables, comme lors du conflit sur la pêche dans les Îles Anglo-normandes où le gouvernement britannique avait menacé les pêcheurs français qui bloquaient les ports anglo-normands de l’envoi de la Royal Navy. De même, les négociations de Boris Johnson en sous-main sur la question des sous-marins nucléaires australiens a fait capoter le contrat liant France et Australie. En matière de défense et de sécurité, les accords étaient au point mort, de même que les questions migratoires. L’arrivée au pouvoir du gouvernement Sunak marque un renouveau des relations franco-britanniques. En février dernier, la signature de l’accord de Windsor est un premier pas vers une détente et une relance de la coopération, notamment sur la question migratoire même si de nombreux points restent problématiques : la France refuse de signer un accord permettant la réadmission des migrants que Londres voudrait un jour, pouvoir expulser sur le continent, cet accord relève selon Paris, de l’Union européenne. De même, le récent projet de loi anglais, très controversé, qui dénie le droit d’asile à toute personne tentant de traverser la Manche en utilisant des small boats est en suspend et inquiète. Il est potentiellement jugé illégal au regard du droit international et de la Convention européenne des Droits de l’Homme. Si le projet n’a pas fait l’objet de discussion lors de la visite en France du Premier ministre britannique, la question du financement des contrôles à la frontière a permis d’aboutir à un consensus : les financements devraient augmenter pour atteindre 543 millions d’€ financés sur 3 ans, ce qui permettra la construction d’un nouveau centre de rétention dans la région dunkerquoise et le déploiement de forces de sécurité (environ 500 gendarmes de plus), d’équipements de contrôle, principalement des drones de surveillance.  Côté britannique, le gouvernement Sunak est confronté à la double difficulté suivante : sortir le Royaume-Uni de son isolement tout en ménageant les Brexiters, dans un contexte intérieur où une majorité de la population regrette amèrement le Brexit et mesure aujourd’hui ses effets sur leurs vies quotidiennes et dans un contexte extérieur ou la récession et la guerre en Ukraine pèsent lourdement sur les économies européennes. Les prochaines élections seront un défi à relever pour le gouvernement Sunak, alors même que les travaillistes et son leader, Keir Starmer, progressent dans les sondages. 

La crise actuelle que connaît le Royaume-Uni est certes économique, la paupérisation de la population illustre cette tendance lourde, les difficultés à commercer, à développer des accords avec de nouveaux partenaires ou avec ceux établis de longue date, un isolement certain et une inflation croissante témoignent de la récession actuelle du pays. Mais le mal -être est en réalité plus profond, il n’est pas qu’économique, il est teinté d’amertume et peut contribuer à remettre en cause l’idée même que se font les Britanniques d’un Royaume « Uni ». 

Bregret majoritaire 

Les médias britanniques se sont fait le relais d’une carte réalisée par un institut de sondage britannique UnHerd qui mettait en lumière ce que les Britanniques voteraient aujourd’hui si on leur reposait la question de quitter ou non l’Union européenne. Si compte tenu des opinions politiques des médias concernés et de l’institut de sondage, le résultat est édifiant et montre le profond regret d’une grande partie de la population.  

Agrandir

L’institut Statistica suit avec attention l’opinion publique outre-manche et en mars 2023, à la question « Avec le recul, pensez-vous que la Grande-Bretagne a eu raison ou tort de voter en faveur de la sortie de l'Union européenne ? », 32 % de l’échantillon de 2000 personnes interrogées répondaient oui, alors que 55 % répondaient non.  

1Stephen Wall a été conseiller diplomatique du Premier ministre John Major, représentant du Royaume-Uni à Bruxelles et conseiller aux affaires européennes sous le gouvernement de Tony Blair.Stephen Wall, 2020, La politique étrangère britannique après le Brexit : la géographie, c’est le destin, Institut français des relations internationales, Politique étrangère, 2020/4 Hiver, pages 27 à 40, DOI 10.3917/pe.204.0027.

2Estimations de l’Office for budget Responsability 2022.

3Contrat « zéro heure » est un contrat signé entre un travailleur et un employeur sans que ce dernier ne s’engage sur un nombre d’heures effectives.


Haut