Pour avoir une bonne appréciation des flux de passagers, c'est-à-dire du volume de passagers transportés sur une ligne, on peut compléter cette information en analysant les mouvements aériens.

Les écarts entre les flux de passagers sont très spectaculaires. Les flux sont tous en direction (ou en provenance) de l'Ouest. Même, la liaison Paris-Lille avec plus de 10 000 passagers cette année, est largement distancée par celles avec Brest ou Nantes, voire même Quimper ou Lannion, qui comptabilisent respectivement 456 000, 354 000, 200 000 et 120 000 passagers.

Des réseaux autoroutiers ou ferroviaires performants dans le nord et l'est de la France, et les rapports distances-temps, expliquent en partie ce déséquilibre flagrant.