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2000 La France, toujours première destination touristique avec une activité relativement stablePart des nuitées des touristes étrangers en France
Sources : Observatoire Régional du Tourisme et Comité Régional du Tourisme de Normandie, INSEE, 2005
Globalement, l'évolution du tourisme international a été très positive en 2004, la conjoncture économique s'est nettement améliorée par rapport à l'année précédente et la situation géopolitique s'est relativement adoucie et a eu moins d'impact sur l'activité touristique mondiale qu'en 2003. Selon les premières estimations de l'Organisation mondiale du tourisme et après trois ans de stagnation de la croissance touristique mondiale, le volume d'arrivées de touristes internationaux a effectué un bond spectaculaire de + 10 % en 2004 par rapport à 2003. Les pays européens et notamment la France n'ont pas pleinement profité de cette croissance en raison du raffermissement continu de l'euro par rapport au dollar. Toutefois, avec 75,1 millions de touristes étrangers en 2004, très légère augmentation (+ 0,1 %) par rapport à 2003, la France conserve sa place de leader dans le classement des pays les plus touristiques au monde, devant l'Espagne, les États-Unis et la Chine qui devient le quatrième pays ayant accueilli le plus grand nombre de touristes en 2004, et en prenant la place de l'Italie qui devient cinquième au classement. Première destination touristique au monde, la France dont l'activité touristique s'est stabilisée depuis trois ans, s'inscrit toujours dans un tourisme de passage. Le nombre de touristes étrangers, notamment les Britanniques et les pays d'Europe du Nord (principalement Allemands et Néerlandais) ne font que transiter par la France pour se diriger vers leur lieu de vacances, le bassin méditerranéen. Ces dernières années, le tourisme en France a connu une croissance remarquable mettant ce secteur d'activité sur le devant de la scène économique puisqu'il représente 6,5 % du PIB national (en 2004). Cette année encore, le volume de nuitées (à la différence des entrées sur le territoire) de la clientèle étrangère a diminué (-1 %) mais cette baisse est moindre qu'en en 2003 (-3,6 %). Avec 105,1 millions de nuitées passées en France, les Britanniques restent la principale clientèle étrangère de l'hexagone et ce, malgré un net recul par rapport à 2003. La clientèle britannique constitue d'ailleurs la plus forte baisse (-3,6 %) de toutes les nationalités étrangères. Viennent ensuite les touristes allemands (-3,2 %) poursuivant une désaffection amorcée en 2003, les Italiens (-2 %) et les Néerlandais (-1,4 %). En revanche, on observe le retour des touristes à fort pouvoir d'achat avec les clientèles américaines et japonaises qui avaient déserté la France depuis quelques années. Respectivement avec 26,2 millions et 3,9 millions de nuitées enregistrées dans l'hexagone en 2004, leur présence (en termes de nuitées) a augmenté de + 4,8 % et + 2,6 %. Les Espagnols ont également séjourné davantage en France que l'année précédente avec 23,8 millions de nuitées contre 22,7 millions en 2003 soit une augmentation de 4,8 %. Les retours et désaffections successives sont très variables et principalement dus à la conjoncture internationale, en particulier au climat politique et au sentiment de sécurité. Globalement, le poids des touristes étrangers en France a légèrement diminué sur l'ensemble des touristes recensés (14,1 % en 2003 et désormais 13,6 %). Prolongeant la tendance de 2003, les touristes français séjournent davantage dans leur pays de résidence (+ 4,2 % pour l'ensemble de l'hébergement marchand) mais le nombre de nuitées diminue de 0,3 %. Depuis l'instauration de la RTT (réduction du temps de travail), les Français ont changé de rythme en prenant des vacances plus souvent dans l'année mais sur des périodes plus courtes, écourtant ainsi la durée de leurs séjours. Cette tendance se généralise progressivement puisqu'en 2004, les courts-séjours se sont accrus de 7,6 % (seulement + 2,1 % en 2003, ce qui était déjà élevé) diminuant encore la durée moyenne des séjours des Français dans l'hexagone à 5,1 nuits (contre 5,3 nuits en 2003). Le volume de nuitées de la clientèle résidente s'élève à 938,7 millions, avec une légère augmentation (+ 0,6 %) tout de même par rapport à l'année précédente en raison de la hausse de la part du nombre de séjours des Français sur leur propre territoire. Parallèlement, les Français ont encore plus axé leurs déplacements vers les pays étrangers et les collectivités d'outre-mer qu'en 2003 puisque le nombre de nuitées hors pays de résidence a fait un bond de + 11,3 % passant ainsi de 136,5 millions à 151,9 millions de nuitées avec une durée moyenne de séjour de 7,9 nuits. Identique depuis 2001, le volume total de nuitées, touristes français et étrangers confondus, dans l'hexagone s'est stabilisé à 1,5 milliards. La majeure partie de ces nuitées résulte de déplacements de Français dans leur famille, le secteur hôtelier (hôtellerie homologuée et hôtellerie de plein-air) ne représente que 283 millions de nuitées dont les deux tiers dans l'hôtellerie homologuée. L'évolution de chacun des types d'hébergement diffère quelque peu même si la tendance générale est plutôt à la baisse (-1 % dans l'hôtellerie homologuée pour la saison estivale et -6 % pour le second type d'hébergement). L'hôtellerie homologuée poursuit la tendance amorcée pendant la saison 2003 qui était déjà en net repli (-5 %) par rapport à 2002, avec un recul de 1 % du nombre de nuitées. Ceci s'explique essentiellement par une diminution de la durée de séjour (-2,2 %) tant de la clientèle française que de la clientèle étrangère. Contrairement à la saison précédente (+ 0,8 %), l'hôtellerie de plein-air a enregistré un très net recul de son activité (-6 %) en perdant 6 millions de nuitées aussi bien françaises qu'étrangères. L'année 2004 aura donc été marquée, en France, par une saison touristique plutôt médiocre et ce, en raison d'un contexte national fragilisé par un pouvoir d'achat en baisse. L'évolution des deux types d'hébergements présente toutefois de fortes disparités d'une région à l'autre. Dans l'hôtellerie homologuée, seules quatre régions françaises ont connu une belle saison 2004 en enregistrant un nombre de nuitées plus important qu'en 2003. Il s'agit de la Haute-Normandie (+ 1,1 %), de l'Île-de-France (+ 2,8 %) mais également du Nord-Pas-de-Calais et des Pays de la Loire qui ont respectivement vu augmenter leur fréquentation de + 3,3 % et + 4,1 % par rapport à 2003. Ces augmentations relativement substantielles dépendent essentiellement de la hausse de touristes français qui se sont déplacés à l'occasion des manifestations organisées autour de « Lille 2004 » faisant de la capitale régionale la capitale européenne de la culture, et autour des « Floralies nantaises » dans les Pays de la Loire. Le nombre de nuitées régionales le plus faible, depuis deux années consécutives, est attribué au Limousin avec 1 267 000 nuitées (malgré une augmentation de 0,7 % par rapport à 2003) tandis que l'Île-de-France enregistre toujours le volume de nuitées le plus fort avec 58 645 000 nuitées. Dans l'hôtellerie de plein-air, le nombre d'arrivées est compris entre 179 000 arrivées pour la Haute-Normandie qui, pour la deuxième année consécutive, enregistre la plus faible venue de touristes en perdant 30 000 arrivées par rapport à l'année précédente (ce qui représente une baisse de 14,4 %) et 2 107 000 arrivées pour le Languedoc-Roussillon soit une augmentation de 3,5 % par rapport à 2003. Concernant le volume de nuitées, seule la région Aquitaine, qui l'an passé avait perdu des touristes en raison de la canicule associée aux effets désastreux du naufrage du Prestige, enregistre une augmentation de + 6,5 %. Dans ce secteur, le nombre de nuitées oscille entre 575 000 nuitées pour la Haute-Normandie qui enregistre une baisse (-6,2 %) par rapport à 2003 et 2 181 000 nuitées dans le Languedoc-Roussillon. Les régions du sud de l'hexagone et l'Île-de-France demeurent toujours les principales destinations des Français et des étrangers, le classement même reste inchangé par rapport à l'année précédente c'est-à-dire : position de leader pour la capitale et la région d'Île-de-France, devant les régions PACA, Rhônes-Alpes, Languedoc-Roussillon et Aquitaine, toujours suivies par les régions du littoral atlantique : la Bretagne et les Pays de la Loire. En 2004, ce ne sont pas des facteurs conjoncturels qui sont venus compromettre la fréquentation touristique ; et pourtant, le secteur hôtelier français (hôtellerie homologuée et hôtellerie de plein-air) a diminué de 2,2 % par rapport à la saison 2003. Le niveau élevé entraîne toujours une baisse, celle-ci est à la fois le fait de changements de politique et de comportements, de phénomènes climatiques différents, d'offres plus ou moins attractives et de concurrence. Cette baisse vient essentiellement de la fréquentation des campings puisque ce secteur a perdu 6,1 % de sa clientèle touristique en 2004 alors que l'hôtellerie homologuée s'est stabilisée par rapport à l'année précédente. Dans un contexte touristique globalement en baisse, certaines régions ont toutefois constaté une évolution positive de leur fréquentation. Seules quatre régions peuvent être satisfaites de leur saison 2004 en ayant enregistré une demande (en termes de nuitées) nettement supérieure à l'année précédente : l'Aquitaine (+ 4,1 %) grâce au retour des touristes qui avaient déserté cette région l'année précédente, le Nord-Pas-de-Calais (+ 3,3 %), l'Île-de-France (+ 2,8 %) et la Haute-Normandie (+ 1,1 %). Seule la Basse-Normandie a pu stabiliser sa fréquentation au niveau de celle enregistrée lors de la saison 2003, alors que les autres régions de France ont toutes connu une année 2004 inférieure à celle de 2003. Pour la partie française des touristes, la Lorraine fait partie des régions qui ont enregistré les plus fortes progressions (+ 5,8 %), derrière le Nord-Pas-de-Calais (+ 7,8 %), les Pays de la Loire (+ 7,6 %) et la Champagne-Ardenne (+ 6,8 %). En revanche, la Basse-Normandie, qui avait profité de la canicule de 2003 lui accordant une fréquentation touristique nettement supérieure à 2002 et faisant de l'année 2003 une très bonne saison touristique, a cette année bénéficié de l'effet « 60e » avec les célébrations du 60e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie. L'année 2004 : très mitigée pour les régions françaises de la zone TransmancheLa zone Transmanche est devenue un espace touristique à part entière. Avec 21 741 000 arrivées de touristes en 2004, les six régions concernées représentent pas moins de 19,6 % des arrivées touristiques totales en France. Les touristes étrangers représentent un peu plus d'un quart de cette proportion, avec 5 721 000 arrivées. En 2004, la Bretagne conserve la première place touristique de la zone en enregistrant à la fois un nombre d'arrivées et de nuitées touristiques les plus élevés, avec notamment 5 415 000 arrivées de touristes. Viennent ensuite, les Pays de la Loire, de même très fréquentés avec 4 785 000 arrivées, puis le Nord-Pas-de-Calais avec 4 050 000 entrées. Les deux Normandies ainsi que la Picardie enregistrent une fréquentation moindre mais toutefois présente avec 3 490 000 arrivées en Basse-Normandie, 2 093 000 en Haute-Normandie et 1 908 000 entrées en Picardie. En comparant nuitées et arrivées, on constate que la région bas-normande enregistre un nombre d'arrivées inférieur à celui du Nord-Pas-de-Calais alors que ce dernier compte un volume de nuitées inférieur à celui de la Basse-Normandie, cela veut donc dire que les touristes sont venus moins nombreux en Basse-Normandie mais y ont séjourné davantage. Chaque année, le poids touristique de la zone transmanche dans l'ensemble des nuitées enregistrées en France augmente un peu. En 2004, les régions transmanche représentent 18,7 % des nuitées globales alors qu'elles ne dépassaient pas 17 % en 2002. Malgré cela, avec 52 894 000 nuitées, cet espace a tout de même perdu 1 033 000 touristes par rapport à 2003 soit une évolution de -1,9 %, équivalente à celle de la France. Cette baisse est particulièrement due à une franche désaffection de la clientèle étrangère puisque le volume de leurs nuitées a diminué de 7 %. Toutefois, la tendance est plus nuancée lorsqu'on s'intéresse de plus près à chaque région de l'espace.
Évolution des nuitées dans les régions transmanche françaises (2003-2004)
Sources : INSEE Régionales, 2005
La seule région française à présenter une stabilité par rapport à la saison 2003 est la Basse-Normandie. L'année 2002, notamment grâce à la canicule, a été l'une des meilleures années pour la Basse-Normandie, elle fut d'ailleurs qualifiée de « millésime ». Les conditions climatiques de la saison estivale de 2004 ont d'ailleurs été particulièrement médiocres mais les célébrations organisées autour du 60e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie ont joué un rôle moteur dans l'attraction touristique. La région a reçu 7 465 000 touristes soit quelques 8 000 touristes supplémentaires par rapport à 2003 quasi exclusivement étrangers. On a d'ailleurs assisté au retour des Américains (avec une part de 8,7 % en 2004 ) qui ne représentaient plus que 6,8 % de l'ensemble des étrangers ayant séjourné en Basse-Normandie en 2003. D'autres régions comme la Haute-Normandie et le Nord-Pas-de-Calais font partie des rares régions qui ont enregistré un volume de nuitées supérieur en 2004 par rapport à l'année précédente avec respectivement + 1,1 % et + 3,3 %. Le Nord-Pas-de-Calais a bénéficié des festivités réalisées autour de « Lille 2004 » et a attiré 6 977 000 touristes soit 220 000 nuitées supplémentaires dont un quart provenant de la clientèle étrangère. En revanche, la Picardie, les Pays de la Loire et particulièrement la Bretagne, au même titre que la majeure partie des régions françaises, n'ont pas connu une saison 2004 très satisfaisante puisque le volume de nuitées enregistré dans l'hôtellerie a diminué entre -1,2 % à -5,5 % pour la Bretagne. Cette dernière fait partie des régions qui ont le plus perdu de touristes en 2004, avec le Limousin (-5 %), l'Auvergne (-5,9 %), la région PACA (-6,7 %) et loin de la Corse (-14,8 %). Ces trois régions transmanche sont d'ailleurs les seules de la zone à avoir une évolution négative du nombre de nuitées étrangères avec des pourcentages allant jusqu'à -14 % par rapport à 2003. La diminution du volume global de nuitées dans ces régions s'explique donc essentiellement par un recul de la clientèle étrangère. Il faut toutefois garder à l'esprit que l'année 2003 fut une saison touristique particulièrement remarquable pour l'espace transmanche qui avait bénéficié de multiples facteurs conjoncturels (canicule, pollution maritime et incendies dans les régions du sud) qui lui avaient valu l'afflux de nombreux touristes aussi bien de nationalités française qu'étrangères. En 2004, malgré certaines manifestations d'envergure nationale voire internationale, cette zone n'a pas réussi à garder le niveau plus que favorable de 2003. Répartition des principales clientèles étrangères dans les régions françaises de la zone transmanche entre 2002 et 2004 (en part de nuitées)
Sources : INSEE Régionales, 2005
L'espace transmanche reste une zone où le tourisme dominant est un tourisme de passage et de court-séjours. Seules la Bretagne et les Pays de la Loire ont un volume de nuitées supérieures à 15 millions en 2004. La Picardie, suivie de près par la Haute-Normandie, reste la région enregistrant le plus faible nombre de nuitées tant étrangères que françaises. Les principales clientèles étrangères séjournant dans la zone transmanche proviennent toujours des pays d'Europe du Nord. Les Britanniques, les Néerlandais et les Belges assurent essentiellement un tourisme de proximité. Situés dans des bassins de population relativement importants, ces touristes se déplacent vers les régions du sud de la France ou en direction de l'Espagne, et profite de leur transit dans l'espace transmanche pour visiter quelques sites très fréquentés. Les Néerlandais, beaucoup plus nombreux à séjourner dans les six régions concernées en 2003, ont généré un nombre de nuitées en retrait en 2004. Ceci n'est pas le fait de la Bretagne, de la Haute-Normandie ni du Nord-Pas-de-Calais qui ont enregistré une forte augmentation de nuitées néerlandaises. Les touristes néerlandais n'ont toutefois pas déserté la zone, le poids qu'ils représentent sur le volume global d'étrangers a d'ailleurs gagné + 1,2 %. En revanche, cette année la surprise est venue des Belges et des Luxembourgeois qui ont séjourné nettement plus que l'année précédente. Ils représentaient en moyenne 8,9 % de l'ensemble des nuitées étrangères de l'espace transmanche en 2003 alors qu'en 2004 leur part s'est élevée à 10,2 %. Chacune des six régions a enregistré une hausse plus ou moins marquée de la fréquentation des touristes belges. En revanche, la tendance est légèrement à la baisse concernant les touristes allemands qui représentaient 9,7 % du poids total de la clientèle étrangère alors qu'en 2004 ils ne représentent plus que 9,2 %. Cette diminution reste limitée mais elle s'avère progressive et continue dans les trois dernières années. Quant à la clientèle britannique, elle demeure toujours la principale clientèle étrangère de la zone malgré un recul relativement marqué et général à l'ensemble de l'espace transmanche. La part de cette clientèle n'est plus que de 42,1 % en 2004 alors qu'elle était de 45,2 % l'année précédente voire de 45,9 % en 2001. En un an, la part des Britanniques a diminué de 6,9 % sur l'ensemble de la zone. L'évolution est toutefois très disparate dans les six régions puisque les touristes britanniques n'ont pas perdu énormément de nuitées en Picardie (-1,6 %) ni même en Haute-Normandie (-3,1 %) comparé aux Pays de la Loire (-10,3 %) et plus encore en Basse-Normandie (-11,3 %). Sur les quatre dernières années, c'est pourtant la Haute-Normandie qui enregistre la désaffection la plus forte de ces touristes avec une perte de 15,8 % de son volume de nuitées entre 2001 et 2004, cette région a vu les Britanniques séjourner de moins en moins sur son territoire passant progressivement de 41,2 % à 34,7 %. La Bretagne a connu la même évolution avec une perte continue de sa clientèle anglaise et irlandaise représentant en 2001, 40,5 % de l'ensemble des nuitées étrangères enregistrées dans la région alors qu'en 2004 elle ne représente plus que 36,1 % (soit -10,9 %). Derrière la Haute-Normandie, les Pays de la Loire enregistrent l'une des plus fortes baisses de la zone avec -13,9 % de l'ensemble des nuitées étrangères avec une évolution en dent de scie. Globalement, 2004 est marquée par la désaffection franche de la clientèle britannique dans les régions de l'espace transmanche mais cette baisse s'inscrit dans une tendance générale et quasi-continue depuis la saison 2001. Sur les quatre dernières années, les nuitées britanniques ont diminué de 8,3 %. Part des nuitées des touristes britanniques dans les régions françaises transmanche (2001-2004)
Sources : INSEE Régionales, 2005
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